Environnement

La savate-boxe française se pratique sur un ring carré de 4,5 m à 6 m par côté (que l’on appelle « enceinte ») avec des gants de boxe, des chaussures homologuées par la FFSBF et une tenue particulière appelée intégrale (forme fuseau ou bas larges). Le bandage des mains est autorisé, les protèges-tibias sont obligatoires dans la forme assaut mais peuvent être interdits dans certaines séries de combat. Le protège dents est bien sur obligatoire, même à l’entrainement.

Grades

Il appartient à chaque club d’organiser des passages de grades (souvent de l’ordre de deux par saison) afin de mesurer la progression des élèves ou compétiteurs. Ce système de grades techniques, les « gants » déterminent le niveau du tireur ou tireuse (nom donné au pratiquant de la savate) et permettent l’inscription à certaines compétitions lorsqu’un niveau minimum est requis. Voici les différents grades :

  • bleu,
  • vert,
  • rouge,
  • blanc,
  • jaune,
  • Gant d’Argent Technique ou Gant de Bronze

Ces grades sont chacun composés de trois degrés (Le gant blanc 3e degré est donc le grade le plus haut que l’on puisse atteindre au niveau du club puisque les passages de grades pour le gant jaune sont effectués par le comité départemental ou la ligue). Le gant d’argent technique (GAT) est une distinction supplémentaire, il permet de pouvoir participer à certaines compétitions qui l’exigent. Les sessions de passages du GAT sont aussi organisées par la ligue quelques fois par an. Un autre grade, hiérarchiquement au même niveau que le GAT, est le gant de bronze. Celui-ci voit son application dans les compétitions sous forme de combats. Il ne peut s’acquérir qu’en cumulant des points au fil des victoires en combat. Le gant de bronze ouvre les portes des combats en 1re série : casque et protège-tibia interdit.

Il y a également un « grade compétition » : gant d’argent-compétition 1, 2, 3, 4 et 5. Il existe aussi des gants honorifiques Vermeil et Or.

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Compétitions

Il existe deux type de compétitions en savate : l’assaut et le combat. Ces deux catégories se différencient par la finalité recherchée lors de la compétition.

L’assaut

Lors des assauts les coups ne sont pas portés (on parle alors de touches) et le tireur est jugé sur ses qualités technico-tactiques. La durée de la confrontation peut varier de 3 fois 1 min 30 s à 4 fois 2 min, suivant la catégorie des tireurs. Le style est jugé, et la puissance sanctionnée puisque la recherche du hors-combat est interdite. Après trois avertissements un tireur peut être disqualifié. Le tireur ayant « marqué » le plus de points remporte l’assaut. Les assauts se déroulent le plus souvent en 3 reprises de 1 min 30 s chacune.

Le combat

Lors des combats la puissance n’est pas limitée (le hors-combat de l’adversaire est alors chose possible). Bien que la technico-tactique soit jugée, les combats privilégient la puissance. Pour mettre un terme au combat, il faut que le temps imparti soit écoulé ou qu’un tireur soit déclaré hors-combat. Les combats ne se pratiquent qu’à partir de la catégorie d’âge Juniors (18 ans) et nécessitent au moins le grade de gant jaune ou à 16 ans avec l’accord des parents. Les combats se déroulent le plus souvent en 5 reprises de 2 min.

Les officiels

Comme dans tout sport d’opposition, les rencontres de savate sont arbitrées. Les juges-arbitres (encore appelés « officiels ») sont chargés de cette tâche, en protégeant l’intégrité de chaque tireur ainsi que l’éthique et les règles de la savate. Par ring ils sont au nombre de trois juges (ou cinq) associés à un arbitre évoluant sur le ring. Les juges comptabilisent les touches (points) reçu(e)s et donné(e)s par chaque tireur et peuvent, à la demande de l’arbitre, voter des avertissements sanctionnant une faute de la part d’un tireur. Une rencontre peut être gagnée à la majorité ou à l’unanimité, suivant la décision des juges. Tout ce personnel est orchestré par le délégué-officiel qui est juge ultime en cas de litige. Celui-ci dirige les juges-arbitre, le médecin, le chronomètre, les tireurs, les seconds (entraîneur) des tireurs ainsi que toute l’organisation de la rencontre.